Et si la meilleure façon de prévenir un incendie était d’anticiper l’élévation de température avant la moindre fumée ? La caméra thermique dédiée à la prévention incendie change la donne : elle « voit » les points chauds, suit les dérives thermiques et déclenche des alertes précoces pour agir avant l’embrasement. Des centres de tri et recycling aux entrepôts logistiques, des postes électriques aux stockages d’énergie (BESS, batteries lithium‑ion), des silos à grains aux lignes de production, l’imagerie infrarouge s’impose comme une couche de protection HSE supplémentaire, au service de la sécurité, de la continuité d’activité et de la traçabilité.
Les incendies industriels surviennent souvent à cause d'un dégagement thermique anormal : surchauffe d'un moteur, défaut d'un palier, frottement excessif sur un convoyeur, dysfonctionnement électrique, accumulation de poussière, ou encore échauffement progressif d'un composant. Avant qu'une flamme n'apparaisse, la montée en température est toujours le premier signe annonciateur.
Grâce aux caméras thermiques fixes OPTRIS, il est désormais possible de détecter ces anomalies dès leurs premiers degrés d'élévation — bien avant qu'un incendie ne se déclare. Elles permettent une surveillance 24/7, avec alarmes automatiques, enregistrement et transmission immédiate vers un automate ou un système de supervision.
Les détecteurs de fumée ou de flamme signalent un événement déjà engagé. À l’inverse, la caméra thermique identifie une surchauffe anormale, même dans l’obscurité, la poussière ou à travers de fines vapeurs. Sa force ? La surveillance 24/7, la robustesse aux variations de lumière et des logiques d’alarme avancées (seuils absolus, taux de montée, persistance). On agit alors au stade du hot spot : mise à l’arrêt localisée, isolation d’un lot, brumisation ou extinction ciblée, inspection prioritaire. Résultat : moins d’arrêts non planifiés, moins de pertes et plus de sérénité opérationnelle.
Les caméras thermiques fixes sont particulièrement adaptées aux environnements industriels où un départ de feu peut survenir rapidement :
Tapis de convoyage, broyeurs, fosses, dômes de stockage : les feux couvants y sont insidieux. La caméra IR détecte les points chauds naissants au fil des apports et déclenche des alertes couplées aux systèmes d’extinction. En complément, un déploiement soigné (boîtiers, purge d’air, protections) fiabilise la solution dans la durée.
Racks hautes densités, zones de recharge de chariots ou de batteries, tableaux de distribution : la surveillance thermique permet d’identifier une dérive sur un connecteur, un câble, un chargeur ou un transformateur avant la fumée. On priorise les rondes de sécurité en fonction des alertes.
Postes de transformation, onduleurs, armoires, stockages stationnaires : la thermographie repère un module ou un connecteur en échauffement, un déséquilibre entre chaînes, ou un point de départ d’emballement thermique dans un pack lithium‑ion. Sur les toitures photovoltaïques, elle aide à prévenir les départs de feu liés à des points de connexion dégradés.
Métallurgie, verre, céramique, agroalimentaire, papier : de la peau d’un four à un convoyeur, d’un roulement à une armoire, la caméra révèle les anomalies thermiques, limite les risques d’incendie et nourrit la maintenance prédictive.
La caméra mesure le rayonnement infrarouge et produit une image radiométrique : chaque pixel = une température. On définit des zones d’intérêt (ROI), des isothermes et des règles d’alarme : par exemple, alerter si T > 70 °C ou si la température grimpe de +10 °C en 3 min. Les modèles industriels proposent des résolutions variées, une sensibilité thermique (NETD) fine, des objectifs interchangeables et des analyses à bord. La correction d’émissivité par matériau et, si besoin, l’usage d’une référence noire améliorent la précision pour des alarmes fiables et actionnables.
Cette technologie permet d'identifier les frottements anormaux, départs de feu, échauffements lents ou soudains, avant qu'une flamme ne soit visible à l'œil nu.
Découvrez les thermomètres industriels
Le périmètre à surveiller, la distance, la taille minimale du point chaud à détecter et la cinétique du phénomène guident le choix du champ de vision (FOV), de la résolution et de la cadence. En environnement difficile, des boîtiers IP66/67, refroidis et purgés, s’imposent. L’intégration est tout aussi critique : flux IR/visibles, OPC UA, Modbus TCP, ONVIF, MQTT vers SCADA/GTB, relais d’alarme, stockage des journaux d’événements. Pour comparer les optiques, sensibilités et interfaces, explorez nos caméras thermiques fixes OPTRIS et complétez par des pyromètres infrarouges pour points singuliers.
Une prévention crédible repose sur un paramétrage rigoureux : masquage des zones non pertinentes (passage d’engins, reflets), ROI sur les points critiques, seuils dynamiques tenant compte de l’ambiance, persistence (condition vraie X secondes), double condition (seuil absolu + taux de montée). L’apprentissage du fond thermique (profil « normal » d’un site) repère les dérives. Le couplage à une caméra visible ou à des capteurs (fumée, gaz) renforce la fiabilité. Un réglage d’émissivité maîtrisé reste déterminant pour éviter les déclenchements inopportuns.
Pourquoi des caméras thermiques pour le secteur de la sécurité ?
Commencez par un audit thermique : cartographie des zones à risque, angles et distances, définition d’un plan de caméras. Réalisez des tests d’acceptation : scénarios d’échauffement contrôlé, validation des seuils et de la latence d’alarme, enchaînement des actions (sirènes, arrosage, arrêt convoyeur). Documentez la recette, planifiez la maintenance (nettoyage d’optique, vérifications trimestrielles, étalonnage annuel) et formez vos équipes. Pour gagner du temps et sécuriser l’intégration terrain, voyez nos bonnes pratiques d’installation de caméras thermiques industrielles et nos services d’études et d’installation clé en main.
Acoris vous accompagne sur toutes les étapes :
La caméra thermique dédiée à la sécurité incendie s’insère dans une stratégie globale de sûreté : détection de comportements anormaux en zones sensibles, surveillance périmétrique sans éblouissement, vision nocturne. Pour un panorama sur les choix vision visible vs infrarouge côté sécurité, consultez « Caméra infrarouge ou caméra thermique pour la sécurité ».
Un départ de feu évité, c’est un sinistre évité : pertes de stock, arrêt de ligne, remise en conformité, hausse de prime d’assurance, réputation. Au‑delà, la caméra contribue à la maintenance prédictive, diminue les pannes et améliore la disponibilité des équipements. Les données historiques et les rapports thermiques apportent la preuve de maîtrise des risques aux équipes HSE et aux assureurs. Dans bien des cas, la solution s’autofinance par l’évitement d’un seul incident majeur.
Un devis ?
Les algorithmes d’IA détectent des anomalies thermiques invisibles à l’œil humain (patterns, micro‑dérives), classent des zones mouvantes (piles de déchets), estiment un risque d’emballement via des corrélations (température + flux + météo) et réduisent la latence grâce à l’edge computing. Accrochées à votre SCADA/GTB, ces analytics nourrissent un jumeau numérique thermique : un modèle vivant qui anticipe, propose et déclenche.
Où sont les sources chaudes, les matières combustibles, les goulots, les zones d’accumulation ? Priorisez selon une matrice de risque (probabilité × gravité) et déclarez des ROI distinctes par niveau d’enjeu.
Combinez seuil bas + confirmation (persistence, double condition, seconde caméra). Définissez des niveaux d’alarme gradués (information / alerte / critique) avec des actions prédéfinies.
Taux de fausses alertes, temps de réaction, incidents évités, disponibilité du système, conformité des tests périodiques, interventions préventives déclenchées.
Non : elle ne se substitue pas aux détecteurs certifiés (fumée, flamme, gaz) imposés par la réglementation ; elle les complète pour agir plus tôt et limiter l’ampleur d’un sinistre.
Oui, jusqu'à plusieurs zones paramétrables, chacune avec ses propres seuils.
Oui, toutes les caméras OPTRIS disposent d'interfaces industrielles.
Cela dépend de l'optique, de la résolution et de la taille minimale du point chaud. Nous vous aidons à calculer le bon D:S.
Oui avec boîtier IP67 ou boîtier refroidi.
Pour approfondir technologies, capteurs et méthodes : le site Optris regorge de ressources techniques et de documentations. Pour cadrer la prévention des risques et de l’incendie, voyez l’INRS et les référentiels de la NFPA (en anglais) sur la gestion du risque incendie.
La meilleure solution est celle qui s’adapte à votre contexte. Pour bâtir une prévention incendie robuste et évolutive, explorez nos caméras thermiques fixes OPTRIS, complétez avec des pyromètres lorsque la mesure ponctuelle est pertinente, affinez vos réglages d’émissivité, et appuyez‑vous sur nos équipes pour une installation maîtrisée et des services clé en main.
Vous souhaitez dimensionner une solution, obtenir une démonstration ou être guidé sur votre cas d’usage ? Contactez nos experts : nous vous aidons à concevoir une prévention incendie crédible, performante et intégrée à vos objectifs HSE et de production.