La caméra thermique médicale intrigue autant qu’elle séduit. Elle promet une visualisation rapide et non invasive des températures cutanées, utile pour le dépistage de fièvre, la sûreté des accès, la prévention des risques sanitaires et l’exploration physiologique en laboratoire. Mais que peut-elle apporter concrètement aux hôpitaux, cliniques, EHPAD, cabinets, services d’urgence et structures de R&D ? Comment la choisir, l’installer, la paramétrer, l’exploiter et l’intégrer à vos systèmes d’information ? Quelles bonnes pratiques et quelles limites garder à l’esprit ? Ce guide propose un tour d’horizon critique et opérationnel, avec des conseils pour sécuriser l’usage et des pistes pour explorer nos produits.
Un devis ?
Une caméra thermique médicale est un système d’imagerie infrarouge radiométrique qui mesure à distance la température de surface de la peau et affiche un thermogramme en temps réel. Certaines configurations sont optimisées pour le screening (pré-tri) de fièvre : algorithmes de repérage du canthus (coin interne de l’œil), compensation environnementale et corps noir (blackbody) servant de référence. Important : la caméra thermique ne mesure pas la température centrale et ne remplace pas le diagnostic clinique. Elle oriente, alerte, objectivise… puis laisse place aux outils médicaux homologués pour confirmation.
À l’accueil d’un établissement de santé ou d’un EHPAD, une caméra fixe identifie rapidement des profils présentant une température cutanée élevée afin de déclencher une vérification par thermomètre clinique. En pratique, cela fluidifie les flux, accélère la réaction en cas d’alerte et renforce la prévention des risques infectieux, sous réserve d’un protocole rigoureux (distance fixe, zone d’attente, stabilisation thermique, référence blackbody).
En R&D biomédicale et en rééducation, la thermographie permet d’observer des variations superficielles liées à la vascularisation, à l’inflammation ou à l’effort. Couplée à des logiciels d’annotation, elle facilite la communication patient-soignant et la comparaison de sessions. C’est un indicateur visuel complémentaire, non invasif, qui gagne à être corrélé à d’autres mesures (fréquence cardiaque, pression, débit) pour éviter les sur‑interprétations.
La fiabilité dépend de la qualité matérielle (résolution, NETD), de l’étalonnage (idéalement avec un blackbody) et du protocole. Viser le canthus améliore la répétabilité. Dans un rôle de pré-tri, la caméra thermique réduit le risque de laisser passer un cas suspect, mais toute anomalie doit être confirmée par un thermomètre médical. Pour des usages intensifs, explorez les caméras thermiques fixes OPTRIS pour combiner stabilité, précision et intégration logicielle .
La température de peau fluctue avec l’environnement (vent, soleil, sueur, cosmétique, effort). Un point de passage stabilisé, une distance fixe, une hauteur et un angle de visée cohérents, ainsi qu’un référentiel blackbody visible par la caméra, améliorent la qualité. La caméra n’est pas un dispositif de diagnostic au sens strict ; elle sert de détecteur amont et de visualiseur complémentaire.
Selon la finalité revendiquée, un cadre réglementaire peut s’appliquer (statut de dispositif médical, exigences de performances, documentation). Si vous enregistrez des images ou des métadonnées, formalisez la gouvernance des données et la conformité RGPD (finalités, durée, sécurité, droits des personnes). Nous vous aidons à cadrer le besoin et à sélectionner la configuration adaptée.
Regardez la résolution du capteur, la NETD (sensibilité), l’IFOV (pouvoir séparateur à distance), la fréquence d’images, la stabilité et la dérive, la précision absolue, la disponibilité d’un blackbody, les algorithmes d’alerte, la facilité d’intégration (API, SDK, Ethernet/PoE) et l’ergonomie (fixe, mobile, portique, pied). Pour les compléments de mesure ponctuelle et d’audit, associez une caméra à des pyromètres/thermomètres infrarouges OPTRIS .
La qualité tient à l’aménagement : point de passage stabilisé (pas de courant d’air), arrière‑plan neutre, distance matérialisée au sol, hauteur adaptée au visage, angle aligné, référence blackbody, et logiciel centralisant réglages, alarmes et traçabilité. Pour réussir cette étape, nos bonnes pratiques d’installation des caméras thermiques détaillent les points clés (boîtiers, purge d’air, interfaces) .
Avec Ethernet/PoE, SDK et API, on connecte la caméra au SIH, à une supervision ou à des tableaux de bord. Des règles simples (seuils, masques, zones) déclenchent alarmes, logs, notifications. Côté méthode, cadrer qui voit quoi, combien de temps et pourquoi, fiabilise la cybersécurité et la conformité.
En hall d’accueil hospitalier, une caméra fixe avec zone d’attente repère en temps réel des températures faciales élevées et oriente le patient vers une vérification clinique. En EHPAD, elle contribue à un screening discret inséré dans la routine. En laboratoire, elle visualise des phénomènes thermiques superficiels dans des protocoles d’effort ou de récupération. Le point commun : une solution stable, traçable et soutenue par un support technique réactif.
Expert français des solutions OPTRIS, Acoris propose une approche globale : conseil, configuration, installation, formation, calibration et SAV. Nous aidons à bâtir un kit de dépistage complet (caméra, blackbody, trépied, logiciel, alimentation) et un protocole robuste pour réduire les faux positifs, gagner du temps et s’intégrer sans friction à vos procédures. Pour mieux comprendre la physique de la mesure et affiner vos réglages, parcourez nos contenus sur la mesure de température sans contact et sur l’émissivité .
Appliquez une checklist simple : (1) préciser la finalité (pré-tri en accès, R&D, rééducation), (2) choisir la configuration optique (champ de vision, distance, IFOV), (3) intégrer un blackbody et un plan de calibration, (4) stabiliser l’environnement (éclairage, air, arrière‑plan), (5) formaliser des procédures (positionnement, seuils, masques), (6) prévoir la confirmation clinique, (7) encadrer la gestion des données, (8) former les opérateurs. Pour pérenniser les compétences, découvrez notre formation à la thermographie infrarouge .
La caméra excelle en détection rapide. Pour confirmer, associez‑la à des thermomètres cliniques. Pour la maintenance (armoires électriques, équipements CVC, groupes froids), combinez imagerie et capteurs de contact. Dans vos projets, les caméras thermiques fixes OPTRIS et les pyromètres infrarouges couvrent l’instantané comme le continu, avec une intégration facilitée.
Pour approfondir capteurs, optiques et guides de bonnes pratiques, consultez le site du fabricant Optris et les ressources du NIST – Thermometry, deux références solides pour structurer vos choix techniques.
Que vous souhaitiez déployer un dépistage à l’entrée de votre établissement, documenter des phénomènes cutanés en R&D, ou équiper vos équipes d’un outil simple, précis et traçable, parlons de votre contexte. Nous vous aiderons à sélectionner la caméra, le logiciel et les accessoires adaptés, à mettre en place une méthodologie robuste et à former vos équipes. Contactez‑nous pour des renseignements ou être guidé dans votre projet .