Caméra thermique & RE2020 / RT2012

Comment une caméra thermique s’intègre‑t‑elle intelligemment dans une stratégie RE2020/RT2012 ? Au‑delà de l’image « colorée », la thermographie infrarouge devient un levier de conformité, d’optimisation énergétique et de qualité d’exécution. Elle met en évidence les déperditions, ponts thermiques, défauts d’étanchéité à l’air et anomalies d’isolation qui compromettent la performance réelle. Utilisée au bon moment, avec la bonne méthode, elle sécurise vos décisions et vos investissements, du dépôt du permis de construire jusqu’à la réception, puis en suivi d’exploitation.

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RE2020, RT2012 : quelle place pour la thermographie ?

La RT2012 a structuré la performance énergétique des bâtiments neufs ; la RE2020 renforce l’exigence en intégrant l’empreinte carbone (Ic) et des objectifs de sobriété (Bbio, Cep). Dans ce cadre, la caméra thermique complète l’étude thermique par une observation in situ, visuelle et objective de l’enveloppe et des réseaux, transformant des hypothèses en faits mesurés. L’imagerie infrarouge aide à documenter la conformité, à réduire les incertitudes et à préparer les jalons de contrôle, dans l’esprit des principes officiels de la RE2020 accessibles sur le site du ministère de la Transition écologique : RE2020 : objectifs et textes de référence.

Questions fréquentes des maîtres d’ouvrage, maîtres d’œuvre et bureaux d’études

À quel moment mobiliser une caméra thermique dans un projet RE2020/RT2012 ?

Dès l’amont, pour un pré‑diagnostic des points sensibles (jonctions, façades, toitures) et pour prioriser les actions ; en cours de chantier, pour vérifier l’exécution (continuité de l’isolant, menuiseries, liaisons complexes) ; en fin de travaux, pour sécuriser la réception et anticiper les contrôles réglementaires (test d’étanchéité à l’air). Les acteurs du contrôle listent d’ailleurs ces jalons et les questions associées, du contrôle final à l’audit en thermographie, ce qui cadre l’usage opérationnel de l’imagerie infrarouge.

La thermographie peut‑elle remplacer un test d’infiltrométrie ?

Non ; la thermographie et l’infiltrométrie (Blower Door) sont complémentaires. La caméra localise visuellement les fuites et ponts thermiques, tandis que l’infiltrométrie quantifie le débit de fuite global et met l’enveloppe en dépression pour révéler les entrées d’air. La combinaison des deux, cohérente avec les bonnes pratiques d’inspection de l’enveloppe, s’aligne sur la normalisation internationale en thermographie du bâtiment, comme la série ISO 6781‑3:2015 – Building thermal insulation — Qualitative detection.

Quelles conditions de relevé pour des résultats fiables ?

Idéalement, un écart de température suffisant entre intérieur et extérieur, une météo stable (vent limité, absence de pluie), un temps de stabilisation thermique et un plan de prises de vues. En phase test, la mise en dépression par Blower Door révèle visuellement les fuites, ce qui optimise la recherche de non‑conformités.

Quels bénéfices concrets pour le maître d’ouvrage et l’exploitant ?

Une réception plus sereine (moins de reprises), des économies d’énergie durables, un confort accru et la réduction des désordres (humidité, fuites, déséquilibres de chauffage, surchauffes électriques). La thermographie soutient aussi la maintenance préventive et la traçabilité des améliorations.

Méthode : du plan de contrôle à la preuve

Une intervention robuste s’appuie sur : un plan de points de vue (façades, liaisons, combles, pieds de murs), des réglages de paramètres radiométriques (émissivité, température réfléchie), la définition de seuils d’alerte, puis un rapport clair et traçable. La thermographie agit comme une « loupe » qui guide les reprises, prépare le contrôle final et capitalise des preuves visuelles pour l’achèvement des travaux (AT3) et le DOE.

Normes, bonnes pratiques et qualité de mesure

En pratique, la thermographie s’emploie avant travaux (prioriser), après travaux (vérifier) et lors de litiges ou d’acquisitions. Elle s’applique aux réseaux et équipements (chauffage, VMC, photovoltaïque) pour documenter les performances et fiabiliser les réglages. Pour rester pertinent, on privilégie des caméras et des procédures en phase avec la normalisation du secteur, et l’on associe si besoin des mesures ponctuelles (pyrométrie) pour valider des seuils critiques.

Quel équipement choisir ? Critères de sélection et solutions OPTRIS

Le choix d’une caméra thermique dépend du contexte : diagnostic ponctuel en bâtiment, contrôle récurrent d’un parc immobilier, intégration à un système de supervision, ou suivi R&D. Pour les usages en continu, les caméras thermiques fixes OPTRIS se distinguent par la précision, la stabilité et la connectivité (Ethernet/PoE, déclenchement d’alarmes, logiciels d’analyse). Découvrez nos caméras thermiques fixes OPTRIS pour une surveillance fiable et traçable des températures.

Besoin de compléter par des mesures ponctuelles de référence ? Les pyromètres infrarouges OPTRIS apportent une mesure sans contact très précise pour valider des points singuliers, régler un émetteur ou caractériser une paroi spécifique, en complément de l’imagerie.

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Cas d’usage concrets en neuf et en rénovation

En maison individuelle comme en logement collectif, la caméra thermique localise défauts d’isolation, infiltrations d’air, ponts thermiques et fuites (eau/fluide caloporteur), et aide à diagnostiquer des dysfonctionnements de chauffage/climatisation. Elle s’inscrit dans des démarches normées, se couple à l’infiltrométrie, et s’utilise aux phases clés : avant travaux (priorisation), réception (contrôle qualité) et arbitrage en cas de litige. Pour aller vite : définissez vos objectifs, votre périmètre, les conditions météo visées et les seuils de décision ; vous obtenez des rapports exploitables et actionnables.

Thermographie par drone : visualiser l’enveloppe autrement

La thermographie par drone offre une vision globale de l’enveloppe : toitures/attiques, façades complexes, zones difficiles d’accès. En période de chauffe et avec un delta T suffisant, elle accélère l’identification des zones de déperdition, améliore la cartographie des ponts thermiques et aide à prioriser les reprises d’étanchéité.

Pourquoi s’appuyer sur un partenaire expert ?

La valeur ne réside pas que dans l’image ; elle est dans la méthode, la configuration des instruments, la formation et la traçabilité. Acoris, expert français des solutions OPTRIS, propose un accompagnement de bout en bout : conseil, installation, formation, calibration et support technique pour sécuriser la performance de vos mesures et pérenniser votre investissement.

Et maintenant ?

Que vous soyez maître d’ouvrage, BET, entreprise générale ou gestionnaire d’actifs, la caméra thermique est un atout pour réussir votre démarche RE2020/RT2012 : conformités documentées, travaux mieux ciblés, économies d’énergie durables, confort des occupants et réduction de l’impact environnemental. Envie d’aller plus loin ? Parlez‑nous de vos enjeux, du diagnostic à la mise en service, et explorez les solutions OPTRIS adaptées à votre contexte.

Besoin d’un pré‑diagnostic, d’une démonstration ou d’être guidé dans le choix d’une caméra thermique pour votre projet RE2020/RT2012 ? Contactez nos experts Acoris.

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ACORIS SAS
Acoris est une entreprise spécialisée dans les solutions de mesure de température sans contact, notamment grâce à ses pyromètres infrarouges et caméras thermiques fixes OPTRIS.